Tout savoir sur les assurances au Maroc

 

Bon nombre de propriétaires ou locataires de biens immobiliers ne réalisent pas l’intérêt d’une assurance habitation. Elle est pourtant un élément primordial pour leur sécurité et vise à couvrir leurs biens et leurs objets mobiliers contre tous les sinistres ou dommages involontaires.

Que couvre une assurance habitation ?

L’assurance habitation vise la protection du logement du souscripteur et l’ensemble du mobilier qui s’y trouve contre les sinistres, les accidents et tout autre aléa de la vie quotidienne.

Une panoplie de risques sont donc couverts : le vol, l’incendie, les dégâts des eaux, le bris de glace, voire même les dommages qui touchent l’appareillage électrique et électronique. Il existe aussi un volet responsabilité civile qui permet de couvrir les dommages causés aux tiers par l’assuré, les membres de sa famille et même ses animaux.

Qui doit la souscrire ?

Quoi qu’elle ne soit pas encore obligatoire au Maroc contrairement à d’autres pays, l’assurance habitation est généralement souscrite par le propriétaire du logement résidentiel. En revanche, la question se pose pour les locataires. Selon les lois en vigueur, le propriétaire d’un logement, qu’il l’occupe ou non, reste toujours entièrement responsable vis-à-vis de son voisinage et des tiers pour tout dommage causé à l’immeuble et dont l’origine serait son propre bien.

Aussi, et même si le logement est occupé par un locataire, le propriétaire doit souscrire lui-même une assurance afin de bénéficier de la couverture.

Combien coûte une assurance habitation ?

Généralement annuel, le contrat d’assurance habitation est directement lié à la valeur du bien immobilier et du mobilier qui s’y trouve. A titre d’exemple, la prime annuelle pour un contrat d’une valeur déclarée de 600 000 MAD varierait en moyenne entre 2000 et 3000 MAD HT selon les compagnies.

Attention aux pièges !

L’assurance habitation connaît certaines limitations et des cas de franchise qu’il est préférable de connaître avant la signature du contrat.

L’exemple le plus fréquent concerne l’argent liquide, les bijoux et objets précieux. En effet, en cas de vol, les compagnies d’assurance plafonnent le remboursement à des niveaux insignifiants, dépassant rarement 40% de la valeur déclarée.

En ce qui concerne le dégât d'eau, nombreuses sont les compagnies à ne pas considérer l’infiltration d’eau par la toiture comme dégât remboursable par l’assurance. Ainsi, le remboursement ne dépasse pas, dans la majorité des cas, les 10% de la valeur déclarée.